Un moment de relaxation pour apprécier l’art

À l’atelier Les Horsins d’ici, l’exposition « Trois » a donné l’occasion, dimanche, de profiter d’un moment de relaxation avec Nathalie NGuyen, formatrice auprès du personnel soignant des techniques corporelles du soulagement de la douleur. Elle a invité le public à s’installer confortablement devant une œuvre, au choix, dans une ambiance musicale et parfumée. Les personnes présentes ont choisi une œuvre d’un des trois artistes visibles à l’atelier jusqu’au dimanche 27.

Florence Salagnac présente ses sculptures sur pierre, marbre et albâtre lisses et attirantes. Les gravures à l’eau-forte de Maurice Maillard jouent avec la matière. Les huiles sur toile de Philippe Brosse font jaillir l’âme des objets du quotidien.

Jusqu’au dimanche 27 janvier, « Trois », atelier Horsins d’ici, 4, rue Daubigny. Tél. 06 62 34 12 73

Source : Ouest-France Pays d’auge, Villerville, vendredi 4 janvier 2013

Trois artistes pour un hommage à la matière

« Trois (à Villerville) » est le titre de l’exposition qui réunit trois artistes, trois amis à l’atelier Les horsins d’ici.

Florence Salagnac vit une belle histoire d’amour avec la pierre. « Celle que je préfère sculpter est la pierre de Bourgogne, confie-t-elle. Elle me donne le côté brut et fort que j’aime. »

Le sculpteur travaille la pierre « en taille directe. Je raconte des petites histoires qui me tiennent à cœur. Ainsi, ces deux personnes enlacées figurent la transmission de pensée. La pensée qu’envoie l’une vers le haut, retombe sur l’autre ». Le résultat est beau, lisse et doux sous la main qui est obligatoirement attirée.

Aux cimaises, Maurice Maillard a accroché une vingtaine de gravures à l’eau-forte et des peintures. Ses deux thèmes de prédilection sont la montagne et la mer. « Je suis très sensible aux éléments, précise-t-il. Dans de nombreuses civilisations, la symbolique de la montagne sacrée est forte ». Quant à la mer, elle « est objet de réflexion philosophique et poétique ». Entre les deux, le cœur du peintre-graveur balance, car « les deux types de paysages évoluent sans cesse ».

Philippe Brosse, l’hôte des lieux, présente ses nouvelles huiles sur toile. Si les natures mortes sont toujours présentes, les oiseaux prennent leur envol dans une série où le vert domine. « Je m’inspire directement de Villerville, explique-t-il. Les feuilles des arbres jouent avec la lumière. Mon travail des couleurs ne peut se concevoir sans elle. »

Villerville, jusqu’au 27 janvier à l’atelier Les horsins d’ici : 4, rue Daubigny, carrefour du Singe en hiver. Ouvert tous les jours. Contact et horaires : 06 62 34 12 73

Source: Ouest-France Pays d’auge, Lisieux Ville, samedi 22 décembre 2012

Trois artistes se réunissent à l’atelier « Horsins d’ici »

L’atelier de Philippe Brosse s’ouvre régulièrement aux artistes. Jusqu’à la fin du mois de janvier, ils seront deux à joindre leur talent à celui du peintre villervillais.

Amoureuse de la pierre, Florence Salagnac sculpte le marbre ou l’albâtre en lissant la matière, donnant au visiteur l’envie irrésistible de caresser les œuvres.

Le graveur et peintre Maurice Maillard joue avec la matière, au gré de ses estampes à la pointe sèche et à ‘eau-forte sur acier.

Philippe Brosse n’a de cesse que de redonner leur âme aux objets du quotidien. Il aime également peindre les visages au-delà de l’intime.

Cette exposition sera donc placée sous le signe de la matière et de la lumière.

Expo Trois, à Villerville, atelier « Horsins d’ici », 4, rue Daubigny, carrefour du Singe en hiver, jusqu’au 27 janvier 2013. Vernissage samedi 15 décembre, de 18 h à 23 h. Contact : 06 62 34 12 73.

Source : Ouest-France Pays d’auge, Villerville, mardi 11 décembre 2012

La mélodie de la pierre

C’est à Berchères-sur-Vesgres, dans le canton d’Anet, que Florence Salagnac sculpte une pierre dure au mal, jusque dans ses retranchements.

Quand on voit la silhouette menue de Florence Salagnac, comment deviner que cette jolie femme sculpte la pierre et qu’elle préfère même s’attaquer à la pierre la plus dure et la plus résistante : la pierre de Bourgogne ? Ce sont ses mains qui la trahissent : longues et musclées, elles démentent la fragilité apparente de l’artiste.

Avec la pierre, elle explique qu’elle a eu un coup de foudre immédiat, après avoir suivi une préparation aux Beaux-Arts de Paris et avoir abondamment peint et dessiné. Car il a d’abord fallu se plier aux étapes obligées de l’apprenti sculpteur : modelage, dessin, modèle vivant, cire et, chaque jour, la taille directe de la pierre était reportée au lendemain.

« Un vrai parcours du combattant ! Mais un beau jour, j’ai coupé court et je m’y suis mise », dit-elle avec fermeté.

« Au début, je voulais être Michel-Ange ! Rendre au mieux les formes en cherchant la perfection du détail. Je suis très loin de cette exigence-là aujourd’hui. Le détail ne m’intéresse plus, ni les trop belles pierres, comme l’albâtre, qui ont des transparences envoûtantes qui finissent par occulter la sculpture elle-même. Après des années de pratique, je préfère les pierres neutres. Une pierre qui résiste bien à la taille comme le marbre de Bourgogne ou le granit belge est parfaite pour moi. »

Dans l’atelier de « la Forêt » où flotte une atmosphère poudrée, on ne peut se poser nulle part sans essuyer une fine pellicule de poussière. Il ne faut pas y entrer dans ses habits du dimanche ! La « tournette » et le long marteau pneumatique côtoient une boîte métallique où s’alignent ciseau et massette.

On peut voir quelques ébauches d’élèves sur des socles ça et là. Les sculptures de Florence Salagnac, qui naviguent entre diverses expositions, sont entreposées sagement dans un autre lieu, à l’étage d’un bâtiment d’usine. On y trouve les pièces récentes. Endormies sous du papier bulles ou posées sur des sellettes, des figures féminines massives attendent le prochain départ.

C’est vrai que la pierre de Bourgogne n’est pas particulièrement séduisante : de ton grège, elle est par endroits mouchetée de taches brunes comme de la rouille. Très dense, elle pèse son pesant de pierre et il suffit d’essayer de porter une statuette pour s’en rendre compte. Dans un coin de la pièce, trône une saisissante sirène vert d’eau : « Vous voyez ! L’albâtre translucide vous a tapé dans l’œil ! » CQFD. Oui et non.

Le profil aux yeux clos et le corps ébauché de cette ondine dégage une forte impression de silence. On sentirait presque le ruissellement de l’eau sur ses flancs comme sur ceux d’un dauphin. Le contraste est fort avec les oeuvres contemporaines très « plantées », même si toutes ces figures portent souvent une jupe de pierre en cloche et qu’elles ont des allures de danseuses primitives.

« Un chorégraphe m’a dit un jour qu’on pourrait danser mon travail ! C’est intéressant et cela me convient bien. » Ces dames sont souples et lourdes à la fois. Il n’est pas certain que ce soit tout un corps de ballet d’ailleurs, mais plutôt une seule « étoile » qui se dédouble. Car la sculptrice travaille sur la notion de doublement depuis qu’elle a découvert la théorie du dédoublement du temps de Jean-Pierre Garnier-Malet.

Selon cette thèse, une même personne peut « anticiper » son futur et être quasiment témoin de son passé et de son présent, en s’observant à distance En sculpture, cela donne des figures qui ne font qu’une, mais qui regardent rarement dans la même direction. Aux dos des pièces, on voit affleurer les « ondes de forme » qui sont chères à l’artiste : des spirales d’énergie positive sculptées en surface.

L’artiste est une tactile qui aime se collecter avec la matière et qui travaille autant à l’œil qu’à l’oreille : « La pierre a un son : au son, on sait si elle va résister ou casser. Parfois, « je pousse » la pierre dans ses derniers retranchements et elle me laisse aller D’autres fois, elle m’oblige à changer de cap. C’est une histoire qui se sculpte à deux. »

La force compacte de ce travail réside aussi dans une composition ramassée qui tient dans un cube ou un rectangle. Même absente, cette figure géométrique se fait sentir comme un encadrement invisible et rend tous les vides plus forts et toute attitude plus acrobatique. « Pensez aux vides, aux réserves », disent tous les bons profs

Avec un peu d’imagination, on verrait presque dans ces figures de granit la personnification de la pierre.

Anne-Lise David

Magazine Dimanche, dimanche 22 juillet 2012, p. Echo-23

Source : L’Echo Républicain

Arts itinérance 2009 : 6 lieux, 6 artistes

Les expositions d’arts plastiques organisées par le Conseil général réuniront six artistes d’exception en 2009.

Programmées par Jean-Claude Lethiais, commissaire des expositions, ces rendez-vous majeurs de l’art contemporain en Eure-et-Loir investissent cette année deux nouveaux lieux.

Dès le 10 mai, Florence Salagnac présentera ainsi ses sculptures au château de La Loupe jusqu’au 3à juin.

De juin à septembre, l’église de la Madeleine et la cour d’honneur de l’hôtel-Dieu de Châteaudun accueilleront l’artiste Denis Monfleur et ses silhouettes taillées à brut dans le granit.

La « saison » s’ouvrira le 5 avril avec l’exposition de peintures d’Anne-Charlotte du Tillet à l’espace Martial-Taugourdeau de Bonneval, qui sera également présente au Conseil généra du 26 juin au 3à août à Chartres.

Bonneval accueillera ensuite Kishida (sculpteur) de mai à septembre à l’abbaye Saint-Florentin, le maître-verrier Claire Babet en juin-juillet-août, puis le plasticien Pierre Mathéus à l’automne (tous les deux à l’espace Taugourdeau). Les Archives départementales, à Chartres-Mainvilliers, accueilleront également Claire Babet du 11 septembre au 31 octobre.

Une programmation à la qualité exigeante et néanmoins accessible à tous. Une occasion d’entrer en résonance avec l’art. Quitte à prendre le risque ‘y trouver l’émotion d’une rencontre singulière, dont vous ne déferez pas si facilement…

12 artistes s’associent – Galerie Charlemagne

Florence Salagnac

Ses œuvres sont empreintes d’une lumineuse simplicité, l’essentiel est là. L’esprit est élevé et volontaire

La spiritualité illumine chaque œuvre, qui cache en son sein une œuvre bénéfique, chère à Florence. En ces temps trou-blés où l’art peine à se faire comprendre, où l’artiste cherche la lumière plus que jamais pour la transmettre, la joie est ici omniprésente. Ses œuvres sont ludiques, pour rappeler, peut-être, que le monde pourrait n’être que joie. Les personnages sont vibrants d’une vie précieuse.

Les formes, dont la continuité dans l’espace laisse l’admirateur deviner plus loin, plus haut, tout ce que l’artiste ne peut façonner ; car le futur ne se livre pas. Les dons exceptionnels de Florence SALAGNAC nous donnent à voir dans le travail de sa matière préférée, la pierre, que chaque chose EST la présence divine et l’être humain a pour mission de la manifester, a fortiori l’artiste, et Florence nous offre ici le bonheur de la ressentir.

Texte : Christiane Dupuis

Exposition du 28 mars au 9 avril 2009 de 14h à 18h
Galerie Charlemagne
9, rue Félix-Braquet
92270 Bois-Colombes
bois-colombes.com

Salon de Fresnes 2007 : les résultats

Dimanche 7 octobre, clôture du salon de Fresnes. L’exposition, qui avait pour invité d’honneur l’artiste italien Gianbattista Bresciani, reste toujours très prisée et a compté quelque 500 visiteurs.

Comme chaque année, un jury de professionnels est venu attribuer les prix dans chaque catégorie.

  • Prix du jury: Olivier Cantenys.
  • Prix de peinture: Maïté Caumartin.
  • Prix de sculpture: Florence Salagnac.
  • Prix du thème: Christiane Tran.
  • Prix des œuvres sur papier: Renée Teste.
  • Prix des arts appliqués : Fannie Bourgeois.
  • Prix des jeunes: Arthur Deshayes.
  • Prix de la municipalité : Aline Zabuska
  • Prix du public : Florence Salagnac.

Roger Mauffrey, alias Mofrey qui, en tant que président de Fresnes Arts Espace, organisait cette manifestation pour la dernière fois, adresse “toutes ses félicitations aux artistes pour la qualité de leur travail.”

En attendant le Salon 2008, Mofrey remercie le public fidèle et les services communaux pour leur aide.